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Maladies auto-immunes: pourquoi un diabète plutôt qu’une arthrite?

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Dans le cas de maladies auto-immunes, pourquoi le système immunitaire attaque-t-il, dans un cas, les cellules productrices d’insuline (ce qui conduit au diabète de type 1) ou, dans l’autre, par exemple, les articulations, ce qui entraîne le développement d’arthrite rhumatoïde ?

Les travaux menés par l’équipe du Pr Decio Eizirik, chercheur WELBIO du « Center for Diabetes Research » de l’Université libre de Bruxelles apportent un nouvel éclairage sur cette question. Les chercheurs bruxellois et leurs collègues de Barcelone, Oxford, Pise et de l’Institut national de la santé aux États-Unis, ont suivi la piste des cellules bêta, productrices d’insuline.

“La plupart des maladies auto-immunes ont une forte composante génétique”, rappelle-t-on à l’ULB. “Certains gènes candidats augmentent le risque ou, au contraire, fournissent une protection contre la maladie. De manière surprenante, ces maladies auto-immunes ont 30 à 50% de leurs gènes candidats en commun”.

Alors que la plupart des recherches effectuées dans le domaine se focalisent sur le rôle de ces gènes candidats dans le système immunitaire, les chercheurs de l’ULB ont découvert que beaucoup de ces gènes candidats affectaient la fonction et la survie des cellules bêta du pancréas. “La dysfonction de ces gènes aboutit à un dialogue erroné entre les cellules bêta et le système immunitaire. Les signaux émis par les cellules bêta contribuent à attirer et activer les cellules immunes, qui prennent alors les cellules bêta pour cibles potentielles”.

Cette “attaque” du système immunitaire ne survient que dans des conditions particulières, par exemple à la suite d’une inflammation locale, causée par une infection virale.

La piste de la chromatine

Les scientifiques ont poussé leurs recherches au niveau moléculaire. Ils ont étudié le comportement de la chromatine. Ce complexe d’ADN et de protéines est présent dans le noyau des cellules et permet de garder les longues molécules d’ADN compactes et fermées. Pour que la transcription des gènes puisse se faire, la chromatine doit être “ouverte” pour permettre l’accès aux facteurs de transcription.

Dans leur étude du diabète de type 1, les chercheurs ont observé que la liaison de facteurs de transcription spécifiques aux cellules bêta (comme ceux responsables de l’expression de l’insuline, par exemple) ouvre la chromatine. Cette ouverture permet alors la liaison de facteurs de transcription pro-inflammatoires, induits dans les cellules bêta par une inflammation locale.

Ce phénomène est amplifié chez les individus génétiquement prédisposés au diabète de type 1 et pourrait être à l’origine du développement de la maladie.

Ce mécanisme “d’autoamplification” pourrait également être transposé à d’autres maladies auto-immunes, indique l’ULB. La liaison de facteurs de transcription tissu-spécifiques, combinée à un contexte inflammatoire, pourrait émettre des signaux qui attireraient et provoqueraient l’activation des cellules immunitaires contre les cellules locales, déclenchant différentes maladies selon le tissu d’origine.

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