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L’ULB fait son (micro)cinéma

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Un film d’animation réalisé avec des figurines hautes d’un tiers de millimètre (300 microns)! Voilà l’exploit signé par un réalisateur français avec la complicité de deux équipes universitaires, dont les chercheurs du TIPs, le service des transferts, interfaces et procédés de l’Université libre de Bruxelles (ULB).

 

Le TIPs (École Polytechnique de Bruxelles) vient en effet de prêter son concours à la réalisation du film d’animation “Stardust Odyssey ». Dans ce court-métrage, on découvre le plus petit personnage en volume jamais animé en stop-motion (un film réalisé image par image). Il mesure 300 microns de haut, soit 0,3 mm. De la taille d’une poussière, il est quasiment invisible à l’œil nu.

 

Le projet est issu d’une collaboration entre la société française Darrowan Prod, l’Université de Franche-Comté via l’institut FEMTO-ST, à Besançon, et l’Université libre de Bruxelles. À l’ULB, deux chercheurs du laboratoire TIPs ont imprimé les quelque 250 microfigurines utilisées pour ce film. Ils ont travaillé avec une imprimante 3D laser à deux photons, issue de la plate-forme « Micromilli ».

 

Cette imprimante 3D est un petit bijou technologique. « Il n’en existe qu’une en Fédération Wallonie-Bruxelles, précise le Pr Pierre Lambert (TIPs/ULB). « Financée par le Fonds de la recherche scientifique (F.R.S-FNRS), nous en disposons depuis 2015 à l’ULB », précise-t-il.

 

Pour filmer image par image ces figurines microscopiques produites à Bruxelles, le réalisateur a dû recourir à un microscope électronique à balayage, utilisé à Besançon au sein de la plateforme MicroRobotex de l’Institut FEMTO-ST (Université de Franche-Comté). Voici ce fameux court-métrage.

 

 

Les chercheurs bruxellois du TIPs sont plutôt spécialisés dans la caractérisation expérimentale et la modélisation mathématique des phénomènes de transport prenant place au sein de systèmes multiphasiques (gaz et/ou liquide et/ou solide), échangeant de la matière, de la chaleur ou de la quantité de mouvement à travers leurs interfaces. Une caractéristique de ce laboratoire est d’étudier ces phénomènes à des échelles comprises entre le micron et le millimètre.

 

« Notre imprimante 3D laser à deux photons nous permet notamment de changer très finement la structure des surfaces, afin, par exemple de les rendre plus ou moins rugueuses », précise le Pr Pierre Lambert. « Cela nous permet de modifier les écoulements sur ces surfaces, de les rendre ainsi plutôt hydrophobes, ou plutôt hydrophiles ».

 

Leurs recherches concernent potentiellement un grand nombre d’applications dans les domaines de la santé, de l’environnement, des technologies d’échange de chaleur, dans le secteur alimentaire et chimique, dans le domaine des microtechniques, des matériaux et de l’industrie spatiale…

Mais à propos, pourquoi s’être lancé dans la production de ces mini-figurines en 3D pour la réalisation d’un tel court-métrage? « Nous avons l’habitude de collaborer avec nos collègues de l’Université de Franche-Comté  sur des projets scientifiques», indique encore le chercheur bruxellois. « L’occasion de travailler avec eux sur ce projet artistique nous a surtout permis de tester notre matériel dans des conditions extrêmes et de mieux en percevoir les limites. En regardant le court-métrage, on remarque que le personnage présente parfois des distorsions manifestes ».

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