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Les « digital natives » ne sont pas nécessairement amateurs de cours en ligne

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Comment la virtualisation des cours universitaires suite au confinement décidé par les autorités afin de lutter contre l’épidémie de COVID-19 a-t-elle bouleversé le quotidien des étudiants universitaires? Dès la deuxième moitié du mois de mars 2020, les scientifiques du Centre de recherche en sciences de l’éducation de l’ULB ont mené l’enquête. Manifestement, tout n’est pas rose au pays des “digital natives”…

Thomas Barrier, Nathanaël Friant, Elsa Roland et Dorothée Baillet ont interrogé à distance les étudiant(e)s de la filière des sciences de l’éducation de l’ULB. Un public plutôt spécifique. Dans cette filière, on rencontre beaucoup de jeunes adultes qui reprennent des études après avoir démarré une carrière dans l’enseignement. L’âge moyen de ce public y est de 28 ans et est à 80% féminin. Et 42% de ces étudiant(e)s ont des personnes à charge. Pour ces étudiantes, combiner confinement, prise en charge familiale et études n’a donc pas été toujours très simple.

Plusieurs enseignements ressortent de cette enquête, dont un aperçu est publié dans la dernière édition de La Revue Nouvelle.

« Le confinement n’a sensiblement pas modifié (allongé) le temps susceptible d’être consacré aux études », écrivent les auteurs. « Pire, il a été réduit pour certains profils de travailleurs comme celles et ceux qui ont des enfants à charge: ils ont perdu 5 heures de temps d’études par semaine. Ajoutons à cela que ce temps disponible est considéré comme de mauvaise qualité par la moitié de la cohorte ».

Cette « perte de temps » s’est conjuguée à un surcroît de travail pour les étudiants confinés. «Remplacer 2 heures de cours par la lecture de 3 à 5 articles, en étant livrés à nous-mêmes quant à la compréhension de ceux-ci et aux consignes qui en découleront, représente BEAUCOUP plus de travail que les 2 heures de cours normales», souligne une des personnes interrogées.

Sans compter que « près des deux tiers des étudiants ne disposent pas d’un espace calme pour étudier ou d’un accès à une imprimante », soulignent encore les chercheurs, qui pointent aussi qu’un quart des étudiants interrogés font état d’une connexion Internet de qualité médiocre et/ou de matériel informatique peu performant.

Les résultats de cette enquête sont bien plus riches que ces quelques exemples. Une trentaine de questions étaient posées aux étudiants. Des étudiants qui bien que “digital natives” ne sont pas vraiment aussi à l’aise, ni motivés, par toute activité d’apprentissage sur support numérique. « C’est une croyance largement surestimée », écrivent les auteurs de cette enquête.

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