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Des glandes salivaires bioimprimées en 3D

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À l’Université libre de Bruxelles, la Pre Christine Delporte, du Laboratoire de biochimie physiopathologique et nutritionnelle, va fabriquer et explorer le comportement d’une glande salivaire humaine bioimprimée en 3D, et ce en collaboration avec des collègues de l’Université Mc Gill, à Montréal. 

La Pre Delporte est en réalité un des deux scientifiques bruxellois qui bénéficient des nouveaux projets de recherche collaborative menés en partenariat entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Québec. Six projets de trois ans sont ainsi financés par le FNRS et sont équivalent québécois, les FRQ. Deux projets sont menés par des chercheurs de l’Université libre de Bruxelles, deux autres le sont par des scientifiques de l’UCLouvain et les deux derniers par des chercheurs de l’UNamur.

Soulager les bouches sèches

« Nous allons fabriquer ces glandes salivaires afin d’étudier la biologie cellulaire de l’aquaporine-5 », explique la Pre Delporte. « L’aquaporine-5 est  un « canal à eau » qui est impliqué dans la formation de salive. Nous espérons, grâce à ce modèle, mieux comprendre comment ce canal fonctionne et comment on peut le réguler. A terme, cela pourrait soulager les patients qui souffrent par exemple de la maladie de Sjögren, une maladie auto-immune qui affecte les glandes salivaires et qui fait que ces patients souffrent de toute une série de problèmes comme la bouche sèche, mais aussi de problèmes associés telles des caries, des problèmes digestifs etc. »

Il y a donc dans ce projet un aspect ingénierie. Il porte sur la culture cellulaire et la bio-impression en 3D des glandes salivaires. Cette technologie novatrice est déjà utilisée pour fabriquer de l’os. « Ici, nous travaillons sur un tissu mou, ce qui est plus délicat », précise Christine Delporte.

« À L’ULB, nous allons d’abord isoler les cellules de glandes salivaires et les caractériser. Nous allons ensuite les envoyer à nos collègues de l’Université Mc Gill, à Montréal, afin  qu’ils puissent les utiliser comme bio-encre. Cette matrice de glande salivaire bioimprimée reviendra ensuite chez nous afin que nous puissions l’utiliser pour faire des constructions d’aquaporine-5 ».

« Le modèle en 3D pourra être utilisé pour cribler des médicaments. On pourrait même un jour traiter ces patients en leur transplatant des glandes salivaires bio-imprimées », dit encore la scientifique.

Les six projets de recherches menés conjointement par des chercheurs des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et des chercheurs québécois démarrent ce 1er octobre. Ils bénéficient d’un budget global de 2,5 millions d’euros. Un budget pris en charge pour moitié par le FNRS et pour l’autre moitié par les Fonds de recherche du Québec (FRQ). Ce programme a pu être mis sur pieds en 2017 grâce au travail de l’agent de liaison scientifique de Wallonie-Bruxelles International en poste à Montréal.

Lors du premier appel à projets, quatre équipes mixtes FWB/Québec avaient été financées pendant deux ans. « Désormais, ce sont six équipes qui bénéficient de ce programme et pour une période de trois ans », précise le Pr Rémi Quirion, Scientifique en chef du Québec et Président des Fonds de recherche du Québec.

Rémi Quirion, « Scientifique en chef »

« Ce programme commun nourrit plusieurs ambitions », précise la Pre Véronique Halloin, Secrétaire générale du FNRS. « Il vise à combiner nos forces et nos expertises scientifiques. Mais nous avons aussi l’espoir, vu l’excellence de chaque partenaire, de réaliser à terme quelques belles percées scientifiques majeures ».

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