Un mécanisme très précoce dans le développement de l’embryon vient être mis en lumière par une équipe internationale de chercheurs, comprenant la Dre Isabelle Migeotte, de l’Institut de Recherche Interdisciplinaire en Biologie Humaine et moléculaire de l’Université libre de Bruxelles (ULB). Son laboratoire étudie, chez les souris, les mécanismes cellulaires, moléculaires et mécaniques à l’œuvre dans le développement des embryons.
C’est un aspect de l’évolution de la membrane basale qui vient être mis en évidence par les scientifiques. Lors de l’implantation de l’embryon, les premiers amas de cellules sont enveloppés dans une membrane appelée membrane basale. Cette membrane régule les échanges de molécules entre l’embryon et son environnement, ce qui a une importance dans la croissance des tissus de l’embryon (morphogenèse). Les travaux qui viennent d’être publiés s’intéressent à un certain rôle « mécanique » concernant cette membrane.
L’équipe scientifique a pu expliquer comment des perforations se répartissent sur certaines zones de cette membrane afin de permettre ensuite le bon déroulement d’une phase de développement de l’embryon appelée « gastrulation ».