Le géochimiste Niels De Winter, de la VUB, va recevoir le prix « Outstanding Early Career Scientist » de l’Union européenne des géosciences (EGU) en avril prochain. Le scientifique s’est notamment distingué par une étude qui a montré qu’il y a 70 millions d’années, à la fin du Crétacé, les journées étaient plus courtes d’une demi-heure par rapport à aujourd’hui et qu’à l’époque, une année totalisait 372 jours.
Avec des collègues de l’ULB et de l’UGent, Niels De Winter était arrivé à cette conclusion en étudiant une coquille fossile dont le rythme jour-nuit avait été déterminant pour sa croissance.
Cette étude avait été reprise par les médias du monde entier. « Mais cela n’a sans doute pas été décisif pour l’attribution de ce prix », pense De Winter. « Il s’agit principalement de la recherche scientifique elle-même ou encore le nombre de bourses de recherche que vous décrochez comme scientifique qui ont dû motiver le jury. Je n’ai rien à voir avec la nomination pour le prix. C’est un collègue de Copenhague qui a apparemment soumis mon nom, lequel a ensuite été soutenu par d’autres scientifiques. Néanmoins, je suis très fier d’être honoré par ce prix.»
Niels De Winter avait précédemment élaboré des modèles climatiques à partir de l’analyse de dents de cheval et de coquillages. Il a également collaboré à des recherches archéologiques menées par la VUB sur les migrations au cours du néolithique, et a étudié la stalagmite Proserpine, présente dans les grottes d’Han-sur-Lesse. Il travaille actuellement à temps partiel à la VUB et à temps partiel à l’université d’Utrecht.