Dans le cadre d’un projet européen sur les forêts urbaines et les espaces verts, les chercheurs de la VUB veulent cartographier les attitudes et le comportement des citoyens pendant le confinement.
Notre société et notre mode de vie ont changé de façon considérable pendant l’émergence du COVID-19. La pandémie a mis en lumière la relation entre l’homme et la nature sous un angle différent. Tout en limitant la circulation des personnes, le confinement a souligné le rôle des espaces verts et des forêts urbaines comme soutien au bien-être mental et physique des personnes.
La recherche se situe dans le cadre du projet CLEARING HOUSE, un projet sur les forêts urbaines et les espaces verts. Il est coordonné par l’Institut Européen de la Forêt (E.F.I.), et est réalisé par un large réseau d’organisations comprenant des chercheurs, des responsables politiques et des ONG en Europe ainsi qu’en Chine. En Belgique, les partenaires comprennent la VUB, Bruxelles Environnement (Région de Bruxelles Capitale), Horizon + (Province du Brabant flamand) et BOS+. Le projet a été financé par le programme de recherche et d’innovation « Horizon 2020 » de l’Union européenne et par les partenaires chinois.
« Le confinement a placé l’espace vert dans une perspective totalement nouvelle que nous voulons étudier », indique le chercheur Nicola da Schio.
« Quel est le rôle des espaces verts face à ces temps difficiles ? Quelles différences y a-t-il au niveau du comportement des citoyens et de leurs réelles possibilités de choix ? Quelles nouvelles attitudes ont émergé pendant la crise ? Nous espérons qu’en étudiant ces dynamiques, nous pourrons comprendre ce qui se passe aujourd’hui pour aider à dessiner notre futur », précise-t-il.