La thérapie cellulaire tridimensionnelle développée par Novadip Biosciences, une spin-off de l’UCLouvain, a permis aux chirurgiens des Cliniques universitaires Saint-Luc de réparer, pour la première fois, le tibia d’un jeune patient âgé de 5 ans souffrant de pseudarthrose congénitale. Cette maladie osseuse rare et invalidante se caractérise par des fractures non cicatrisantes. « Grâce à l’implant d’un greffon osseux de 18 cm³ développé par le spin-off, l’amputation a pu être évitée », précise l’UCLouvain.
Le greffon, qui pourrait être comparé à une sorte de plasticine, est directement implanté dans la fracture non cicatrisante. Un an après l’implantation, les résultats montrent un remodelage osseux suffisant pour permettre au patient de marcher sans douleur et sans récidive apparente de la maladie.
Aujourd’hui, deux ans plus tard, le jeune garçon marche normalement. «L’opération est une réussite et c’est une première mondiale », précise l’Université dans son communiqué.
Cette prouesse est donc le résultat d’une thérapie cellulaire tridimensionnelle développée par Novadip. Ses scientifiques misent sur la guérison des tissus endommagés en rétablissant leur physiologie naturelle.
« Novadip Biosciences développe une technologie unique au monde où des cellules souches puisées dans le tissu adipeux sont stimulées in vitro pour créer une structure tridimensionnelle dans laquelle elles s’intègrent et produisent un environnement régénératif », explique le Dr Denis Dufrane, CEO et cofondateur de Novadip Biosciences.
« A la demande du Pr Pierre-Louis Docquier des Cliniques universitaires Saint-Luc, nous avons fabriqué cet implant avec des caractéristiques particulières qui s’opposent aux causes de la maladie de cet enfant et simultanément, qui a permis la régénération du volume d’os perdu. Ce succès nous détermine à poursuive le développement de ce médicament de thérapie cellulaire avancée, pour le mettre à disposition d’autres patients dans des situations comparables. »