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Quelles conséquences la crise sanitaire actuelle a-t-elle sur le travail et le bien-être des chercheurs et du personnel de nos universités? Voilà ce qu’aimeraient savoir des équipes de la VUB, de l’Université d’Anvers et de l’Université de Gand. Elles invitent tous les scientifiques de Belgique, des doctorants aux professeurs ordinaires, à leur en parler.
Avec la pandémie actuelle, les scientifiques sont sous pression permanente. On leur demande de mener des recherches à très court terme. On leur demande de fournir tout aussi rapidement des conseils afin de lutter contre le virus. Outre la recherche, l’éducation est une autre mission des universités. Leurs professeurs et leurs assistants ont dû apprendre à enseigner du jour au lendemain par voie numérique. Certains en avaient déjà une certaine l’expérience, d’autres non. Cela se résumait souvent à un cours accéléré en ligne, à la supervision de TFE de master ou encore à l’organisation en ligne de certains examens. Désormais, l’exception est devenue la règle. Ce qui est de nature à générer une forte pression sur le corps enseignant de nos universités.
C’est tout cela que l’étude lancée par les trois universités veut mieux appréhender.