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Nieuw instrument om de bodemkwaliteit in Brussel te beoordelen

Le sol de mon terrain est-il vivant ? Convient-il pour faire pousser des légumes ? Permet-il à l’eau de s’infiltrer efficacement ? Pour répondre à ces questions, Bruxelles Environnement innove et propose à chaque citoyen de faire l’état des lieux de « son sol ». Comment ? Grâce à l’ « IQSB », l’indice de qualité des sols. Après des années d’attention portée à la pollution des sols en Région bruxelloise et à leur remédiation, l’agence bruxelloise pour l’environnement a en effet élaboré un outil d’évaluation de la qualité des sols, accessible à tous.

Cet indice permet d’évaluer la qualité du sol d’un terrain et propose aussi quelques pistes pour améliorer son état.

Deux « IQSB » sont disponibles. Celui qui s’adresse aux citoyens ne requiert pas de connaissance ou de matériel particuliers. C’est un outil simple et rapide à mettre en œuvre.

Concrètement, il s’agit de donner un bon coup de bêche dans son jardin et d’observer 8 paramètres du sol ainsi dégagé. La couleur de la terre, la structure des particules du sol, les traces de vie visibles à l’œil nu, la présence ou non de racines, la « dureté » du sol (compaction) ou encore la présence de matériaux exogènes (cendres, briques, ferrailles…) sont à consigner dans un livret librement mis à disposition par Bruxelles Environnement, dans le cadre du programme Brusoil.

Ces différents paramètres permettent d’alimenter une fiche de qualité, laquelle renseignera notamment sur les dégradations auxquelles les sols du terrain concerné (4 zones à analyser par terrain, maximum) sont confrontés, mais aussi sur les services que ces sols peuvent rendre: agriculture, infiltration des eaux, séquestration du carbone atmosphérique, biodiversité…

Pour les professionnels, un outil plus complexe et nécessitant de faire appel à des spécialistes (l’IQSB-pro), est également proposé. Son objectif: essayer d’affecter les sols de meilleure qualité au développement de la nature et de la biodiversité, de la séquestration du carbone, etc. Et les sols de moins bonne qualité à des constructions de bâtiments, des routes…

Encore un critère à garder en tête avant de se lancer dans cette analyse de sol domestique: il faut bien choisir son moment. Les meilleures analyses se font dans un sol humide. Mais ni trop ni trop peu!

« On dit souvent qu’il faut attendre 48h après la dernière pluie », précise Bruxelles Environnement. « Mais ce n’est qu’une moyenne. Si les pluies ont été intenses durant plusieurs jours d’affilée, il faudra certainement attendre un peu plus ».

« Par contre, s’il n’a pas plu depuis plusieurs semaines et qu’il a fait chaud, l’humidité de votre sol sera très probablement insuffisante pour faire les observations dans de bonnes conditions. Il est préférable d’attendre le retour de la pluie et d’éviter de perturber inutilement votre sol qui risquerait alors de se dessécher encore plus ».

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