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Ne pas perdre l’appétit, même malade

En Belgique, un patient sur deux qui doit subir une hospitalisation dans la semaine change ses habitudes alimentaires et… mange moins. Autres chiffres relayés aujourd’hui par l’Institut Jules Bordet (ULB), le Centre de référence de lutte contre le cancer en Belgique: il ressort que 40% des patients perdent involontairement du poids endéans les 3 mois qui précèdent leur hospitalisation tandis que 14 % des patients ne mangent rien pendant leur hospitalisation.

Parallèlement, les données distillées par l’Institut Bordet montrent également, à 30 jours, une incidence de mortalité accrue (2 à 8 %) chez les patients ayant perdu du poids ou qui ont moins mangé avant et/ou pendant leur hospitalisation.

« Ceci s’observe dans toutes les tranches d’âge, mais est plus significatif chez les sujets âgés. Ce constat ne fait que confirmer l’importance d’une prise en charge nutritionnelle dans le traitement des patients », indique l’Institut Bordet, à l’occasion du « Nutrition Day », organisé ce 12 novembre.

L’occasion pour le centre de référence de lutte contre le cancer basé à Bruxelles de rappeler les liens essentiels qui unissent une alimentation saine et une activité physique régulière à un traitement contre le cancer.

« La perte de poids entraine un état de fatigue et une moins bonne tolérance aux traitements, voire altère le pronostic vital du patient », indique l’Institut Bordet. De façon générale, il est toujours recommandé de suivre une alimentation variée et équilibrée, composée de légumes et de fruits, de protéines (d’origine animale ou végétale) et d’un apport calorique adéquat. En cas de cancer, il est important de couvrir les besoins nutritionnels (nutriments et vitamines) pour maintenir un poids adéquat, combattre la maladie et mieux tolérer les traitements.

Quant à l’activité physique, qui doit bien entendu être adaptée à chaque patient en tenant compte de sa maladie, de son traitement et de son âge, « elle permet d’augmenter l’assimilation des protéines au niveau des muscles et de préserver la masse musculaire, essentielle pour chaque individu. L’activité physique agit aussi positivement au niveau hormonal et immunitaire. Ces facteurs vont augmenter la tolérance au traitement et faciliter la récupération », précise l’Institut.

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