Image default
MédecineSantéInstitutionspsychologieSociétételex

L’hypnose chirurgicale à Bruxelles, une routine à découvrir… au cinéma

L’hypnose chirurgicale est une technique qui percole dans de multiples services hospitaliers. Aux Cliniques Saint-Luc, l’hypnose est même accessible aux urgences.

En suivant deux médecins anesthésistes des cliniques universitaires St-Luc, à Bruxelles (UCLouvain), le réalisateur Bruno Tracq propose une découverte intimiste de cette technique.

« Il s’agit de mettre en pratique un principe naturel, celui du besoin que nous avons parfois de  nous déconnecter de notre environnement immédiat. De laisser notre esprit s’échapper. De lui faciliter la possibilité d’aller ailleurs», explique en substance la Dre Christine Watremez à un de ses patients, en route pour une chirurgie thoracique. La Dre Watremez est avec sa collègue la Dre Fabienne Roelants, une des deux anesthésistes de St-Luc suivies par les caméras de Bruno Tracq.

En utilisant diverses techniques de focalisation, verbales ou non verbales, les anesthésistes aident le patient à s’éloigner de sa douleur. Le film « Ma voix t’accompagnera », qui vient de sortir en salles, livre plusieurs exemples de cet accompagnement.

En salle d’opération, mais aussi en salle d’accouchement juste avant une péridurale par exemple, Fabienne Roelants et Christine Watremez, amènent leurs patients à imaginer des situations agréables qu’ils ont déjà vécues. Se retrouver sur une plage par exemple, au soleil, dans un environnement apprécié et apaisant. Ce voyage est initié par des murmures glissés à l’oreille des patients, un accompagnement qui invite au voyage mental, à laisser l’esprit partir ailleurs. Cette dissociation avec le réel a une action bénéfique sur le stress.

« Quand on fait de l’hypnose en salle d’opération, c’est en général avec une anesthésie locale. Il peut y avoir des interventions qui se font sans anesthésie locale, comme les colonoscopies. Mais en général, il y a une anesthésie locale. Il faut comprendre que le chirurgien ne peut pas tout endormir avec une anesthésie locale. Et l’hypnose peut faire bénéficier les patients de ses effets analgésiques pour que l’intervention puisse se faire de manière confortable », précisent les anesthésistes.

 

BSI-studie onderzoekt hoe Brussel aantekkelijker kan worden voor geavanceerde diensten

frans

Nouvel espoir pour le traitement du diabète de Type-1

frans

Asma Boujtat est la nouvelle Ambassadrice bruxelloise des Sciences

Christian Du Brulle