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La télédétection et la géopolitique s’exposent à Bruxelles

La nuit, vue depuis la Station spatiale internationale, à 450 km d’altitude, Bruxelles brille de mille feux! Cette photo fait partie d’une exposition publique et gratuite organisée actuellement à Bruxelles par le centre Géopolis (geopolis.brussels), en collaboration avec l’Agence spatiale européenne (ESA) et le service Belgian earth observation de la Politique scientifique fédérale belge (BELSPO). Géopolis est un centre de photojournalisme et de pédagogie en géopolitique.

L’exposition « Terre(s). La planète dans l’œil de Thomas Pesquet et racontée par les satellites » propose des clichés de la terre pris par l’astronaute français de l’ESA Thomas Pesquet depuis la Cupola, la fenêtre d’observation de la Station spatiale internationale. Elle est complétée par des images issues de satellites (dont le satellite belge PROBA-V) qui documentent et racontent certains des désordres écologiques majeurs que l’homme inflige à sa planète.

L’observation de la Terre par des satellites, aussi appelée télédétection, couvre tout ce qui touche à la récolte, à distance, d’informations sur notre planète. Les instruments de mesure peuvent être embarqués sur des satellites, des avions ou des drones. Depuis plus de 30 ans, grâce au programme STEREO, des chercheurs belges transforment les données satellitaires et aériennes en informations utiles.

Météorologie, océanographie, climatologie, gestion des territoires, sécurité alimentaire, monitoring de l’environnement marin et terrestre, de la biodiversité, des déforestations… Les applications de la télédétection dont multiples. Une des plus remarquables est la gestion de l’aide humanitaire lors de catastrophes naturelles (inondations, tremblements de terre, glissements de terrain, éruptions volcaniques).

Plus généralement, la télédétection peut rendre compte des modifications de la surface terrestre (érosion, urbanisation, retrait de glaciers) au cours d’une certaine période. Grâce à des technologies, comme le RADAR ou le LiDAR, il est même possible de reconstruire la topographie d’un site de manière extrêmement précise ou de mesurer les déformations du sol au cours du temps.

L’exposition « Terre(s). La planète dans l’œil de Thomas Pesquet et racontée par les satellites » est une illustration de ce kaléidoscope d’applications. Elle est visible jusqu’au 25 octobre dans les locaux de Geopolis, aux Ateliers des Tanneurs.

L'Europe et la Belgique vues depuis la Station spatiale internationale. © ESA/NASA
L’Europe et la Belgique vues depuis la Station spatiale internationale. © ESA/NASA

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