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Hypnose et réalité virtuelle pour réduire le stress lors d’une fécondation in vitro

Aux Cliniques universitaires Saint-Luc, à Woluwe, on ne vient pas seulement d’inaugurer une nouvelle unité de fécondation in vitro et andrologie intégrée pour alléger le stress des couples qui consultent pour un problème d’infertilité. Certes, ici, il ne faut désormais plus passer d’un étage à l’autre de l’hôpital pour bénéficier des différents services liés à cette problématique. Tout est accessible sur un seul plateau. Même l’accès à cette unité se fait par une porte extérieure distincte de celle qui débouche sur le hall central de l’hôpital.

« Les problèmes d’infertilité induisent généralement un état d’anxiété et un stress considérables chez les patients en attente d’un enfant. Ces derniers ont parfois déjà derrière eux un long parcours constitué de plusieurs tentatives et échecs », indique la Pre Céline Pirard, du Service de gynécologie et andrologie des Cliniques universitaires Saint-Luc.

Dès lors, pour réduire le stress des femmes qui ont ici recours à la procréation médicalement assistée (PMA), les équipes de spécialistes n’hésitent pas à leur proposer des séances d’hypnose thérapeutique ou de réalité virtuelle.

En ce qui concerne l’hypnose thérapeutique les infirmières, les anesthésistes et les médecins l’utilisent en parallèle des techniques plus « classiques » d’anesthésie pour les patientes qui le souhaitent. Elle peut être employée durant certaines opérations, les ponctions d’ovocytes ou les transferts d’embryon.

L’hypnose présente plusieurs avantages : elle permet de diminuer la dose de médicaments anesthésiants et de donner l’occasion à la patiente de mieux s’approprier son cheminement, de puiser dans ses propres ressources et de garder un ressenti positif après la séance. 

Si la littérature n’a pas encore démontré une corrélation directe entre l’utilisation de l’hypnose et l’augmentation des grossesses, elle joue néanmoins un rôle considérable pour le confort et le bien- être des patientes durant les traitements. 

En ce qui concerne la réalité virtuelle, la même équipe teste depuis un an et demi, et sur 600 patientes (300 ont déjà été recrutées), un protocole de réalité virtuelle dans le but d’augmenter les taux de grossesses.

Concrètement, les patientes portent un casque de réalité virtuelle pendant une vingtaine de minutes avant d’entrer en salle de ponction. Le casque envoie des informations visuelles et auditives qui évoluent en fonction des mouvements de la patiente. « Le but est de les déconnecter, les isoler dans un environnement positif, qu’elles aient un moment à elles avant l’opération », résume la Pre Pirard. Les premiers résultats semblent positifs. Principalement sur le confort des patientes, mais également en ce qui concerne ensuite le taux de tests de grossesse positifs et dans une moindre mesure, les grossesses constatées à douze semaines.

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