Dans le cas du diabète de type 2, les cellules bêta du pancréas ne fonctionnent plus comme elles le devraient. Ce sont ces cellules qui produisent l’insuline dont l’organisme à besoin pour maintenir un taux de sucre normal dans le sang.
Une équipe internationale de chercheurs, à laquelle ont collaboré plusieurs scientifiques bruxellois du Centre de recherche sur le diabète de l’Université libre de Bruxelles, a voulu savoir si le dysfonctionnement des cellules bêta induit par le stress métabolique était réversible.
Leurs travaux montrent que ce dysfonctionnement peut être persistant ou transitoire. Ils ont découvert que cela dépendait en réalité de ce qui engendrait le stress métabolique: l’ingestion de graisses saturées ou non saturées, associées ou non au sucre.
Des analyses génétiques ont également permis d’identifier les voies moléculaires impliquées dans le dysfonctionnement des cellules bêta et à leur récupération. « De quoi à présent imaginer de nouvelles stratégies thérapeutiques pour ces patients », précise-t-on à l’ULB.
L’illustration en tête d’article est tirée de l’article scientifique dont il est ici question, et qui a été publié dans la revue « Cell ».