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Maarten Trekels et Quentin Groom, deux chercheurs du Jardin botanique de Meise, viennent d’être récompensés par l’Ebbe Nielsen Challenge. Classés seconds, ils voient ainsi leurs travaux en faveur de la biodiversité végétale récompensés. Les deux hommes ont chacun développé un nouvel outil destiné à faciliter le travail des chercheurs intéressés par la biodiversité.
À l’échelle mondiale, les données sur la biodiversité sont constituées de millions de données relatives à des organismes, des espèces, des habitats, des séquences d’ADN et d’autres informations connexes recueillies et publiées dans des publications scientifiques ou des bases de données au fil des siècles. Ces données constituent une source d’information incommensurable qui aide à comprendre la nature et les processus qui ont façonné la biodiversité.
« En outre, ces données permettent de faire des prévisions sur les évolutions futures des écosystèmes en raison, par exemple, du changement climatique », souligne le Jardin botanique dans un communiqué.
Avec sa proposition de relier les noms scientifiques des plantes aux types de spécimens de l’herbier conservé au Jardin botanique, Maarten Trekels automatise le processus de collecte des données essentielles nécessaires à la recherche taxonomique.
Quentin Groom a lui développé un outil qui combine et visualise les données sur les interactions entre les espèces et les données de dispersion des végétaux. Cet outil est intéressant pour, par exemple, évaluer les risques liés aux espèces envahissantes. « Ces deux outils informatiques montrent que la combinaison, la mise en relation et la diffusion des données sur la biodiversité peuvent conduire à de nouvelles connaissances et applications dans le domaine de la recherche », conclut le Jardin botanique.