La Région bruxelloise est toujours la première ville étudiante du pays, avec plus de 100.000 inscrits dans les quelque 50 Institutions d’Enseignement supérieur présentes sur son territoire. Voilà ce qu’indique la nouvelle étude menée (en 2019-2020) à ce propos par perspective.brussels, le centre d’expertise régional pour l’aménagement du territoire.
Cette étude actualise la première enquête sur le « Panorama de la vie étudiante : pratiques urbaines et rapport à la ville », menée et diffusée entre 2013 et 2015.
Dans la nouvelle étude, des thématiques comme la mobilité, le logement, l’emploi ou la vie de quartier sont abordées. Les résultats ne tiennent pas compte de la crise sanitaire liée au Covid-19 car l’enquête a été clôturée quelques jours après le début du premier confinement. Ces données permettent, néanmoins, d’approfondir la connaissance de la population estudiantine et de son rapport à Bruxelles.
Parmi les grands constats qui ressortent de cette enquête, on observe que 67 % des répondants n’habitaient pas la Région avant le début de leurs études. 47 % habitaient ailleurs en Belgique et 20 % dans un autre pays. Un chapitre spécifique est consacré aux étudiants internationaux, qui affirment choisir Bruxelles principalement pour la qualité de l’enseignement, pour la spécificité d’une formation ou en raison de leur attirance pour Bruxelles.
Si une majorité des étudiants est de nationalité belge (75 % de l’ensemble des répondants), on constate une légère augmentation du nombre d’étudiants d’autres nationalités. Ils étaient 21 % dans la première enquête, réalisée entre 2013 et 2015, et sont ici 25 % en 2019-2020.
En ce qui concerne les langues parlées par les étudiants, le français arrive en tête de classement. 69,2 % des étudiants ayant répondu à l’enquête ont pour langue maternelle le français et 30,5 % le néerlandais, 10 % l’anglais et 7 % l’Arabe (plusieurs réponses étaient possibles). D’autres langues importantes parlées par les étudiants sont l’espagnol, l’italien et le turc.

En ce qui concerne le lieu de résidence des étudiants, ont remarquera que 72 % habitent la Région et que 34 % vivent dans un logement étudiant (studio, colocation, résidence étudiante…). Les 28 % restant habitent une autre région du pays et font la navette.
Les résultats indiquent aussi que 56 % des personnes interrogées envisagent de rester habiter en Région bruxelloise après leurs études. Ce score représente une augmentation de 5 % par rapport à 2013-2015.
L’étude détaille aussi et localise les institutions d’enseignement supérieur dans la Région.

Pour l’année scolaire 2019-2020, un total de 50 institutions subventionnées par la Vlaamse Overheid ou la Fédération Wallonie-Bruxelles étaient présentes sur le territoire de la Région, soit 5 universités – l’Université libre de Bruxelles (ULB), la Vrije Universiteit Brussel (VUB), l’Université Saint-Louis-Bruxelles (USL-B), l’Université catholique de Louvain (UCL) et la Katholieke Universiteit Leuven (KUL) qui comptabilisent à elles seules 63.578 étudiants pour l’année scolaire 2019-2020, mais aussi 10 Hautes Écoles qui comptent plus de 36.368 étudiants, 9 Écoles Supérieures des Arts (ESA) accueillant plus de 4.311 étudiants et 26 établissements de promotion sociale.