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Asma Boujtat est la nouvelle Ambassadrice bruxelloise des Sciences

La technologue de laboratoire à l’UCLouvain (Woluwe-St-Lambert), Asma Boujtat, est la nouvelle ambassadrice des sciences bruxelloise. Lauréate du prix WATS (Women Award in Technology and Science), la lauréate se qualifie volontiers de « Bruxelloise à cent pour cent ». Mais elle complète aussitôt: « je suis aussi passionnée par les sciences et par mon métier ». Des passions qu’elle entend bien partager avec les jeunes Bruxelloises dans les semaines et les mois qui viennent!

« Je suis née à Bruxelles, j’ai étudié à Bruxelles, je vis à Bruxelles et je travaille à Bruxelles ». Autant dire qu’Asma Boujtat connaît de multiples facettes de la Région bruxelloise. C’est sa passion pour les sciences qui la propulse aujourd’hui sous les feux de la rampe. Elle a été choisie par un double jury parmi quatre candidates comme nouvelle « Ambassadrice bruxelloise des Sciences » dans le cadre du prix WATS. Ce prix créé par Innoviris vise à améliorer la représentation des femmes dans les filières scientifiques.

Après des études à l’institut Francisco Ferrer en biologie médicale, Asma Boujtat a rejoint voici 12 ans le laboratoire du professeur Jean-François Collet, à l’Institut de Duve (UCLouvain/Woluwé), comme technologue de laboratoire.

« Ma spécialité, c’est la purification de protéines », précise-t-elle. « Au labo, des chercheurs tentent de comprendre comment fonctionnent les bactéries, comment elles résistent aux antibiotiques, mais aussi comment mieux s’en protéger. J’aide les chercheurs dans leur travail. Je prépare des échantillons de protéines les plus pures possible, de sorte qu’il puisse mener leurs travaux dans les meilleures conditions. La recherche, c’est un véritable travail d’équipe ».

Un travail « passion », à l’entendre. « Chaque jour est différent. Bien sûr il y a des joies, mais aussi des difficultés. Mais globalement, c’est un travail fascinant ».

« Avant de rejoindre le laboratoire et de faire ses études de biologie médicale, l’univers de la scientifique me semblait mystérieux, inaccessible. Je ne me rendais pas compte exactement de ce qu’on faisait dans les laboratoires. Cela avait l’air complexe. Aujourd’hui, je me rends compte que cette frayeur était parfaitement inutile. En Belgique, on a la chance de pouvoir suivre les cursus que l’on veut. Ils nous permettent d’y arriver, de nous dépasser et de découvrir des métiers variés et intéressants. Le tout est d’avoir le déclic, d’oser se lancer. En ce qui me concerne, c’est la passion communicative de mon professeur de biologie, à l’école secondaire, qui m’a donné envie de me lancer dans ce domaine ».

Comment conçoit-elle désormais son boulot d’Ambassadrice bruxelloise des Sciences? « D’une part en participant à des événements de types rencontres, colloques, etc. D’autre part, en allant à la rencontre des jeunes Bruxelloises pour leur parler de mon métier, des sciences, pour leur dire que cela leur est accessible et très valorisant. Bref, pour les aider à dépasser certains préjugés infondés et à balayer d’éventuelles frayeurs injustifiées qu’elles pourraient avoir par rapport à ce type de filière. En sciences, tout le monde est indispensable ».

C’est clair, la nouvelle Ambassadrice bruxelloise des sciences n’a pas sa langue en poche quand il s’agit de parler de sa passion. Comme en témoigne ci-dessous sa vidéo de candidature, où elle exposait ses opinions dans le cadre du prix WATS.

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